Juin 2016…retour au village et quelques randonnées plus ou moins difficiles, à partager. La première, c’est celle de bocca di Melza..
En 1992, la crue exceptionnelle du Fangu (article ici) a retenu l’attention, car ce sont les ponts et les routes qui étaient touchés. Des dégâts bien visibles. Mais, dans d’autres endroits moins fréquentés, les modifications du paysage ont été tout autant spectaculaires, voire davantage.
Il en est ainsi de la montée vers le col de Melza, but de notre première randonnée de juin 2016, histoire de se mettre en jambes pour des sorties plus consistantes.
Avant la crue et les éboulements qu’elle a engendrés, il était tout à fait possible de monter en VTT jusqu’au col. Arrivés au plateau d’Erbaghju, la dernière portion du trajet était même très roulante. Les murs de soutènement étaient les témoins des travaux importants réalisés pour créer cette liaison entre la vallée du Filosorma et la région de Serriera et à partir de là, le golfe de Portu. Grosso modo, vers le canton des Deux Sevi.
Citons l’excellent blog corse-sauvage. C’est « ,,l’une des rares randonnées faciles du Filosorma, idéale pour prendre contact avec la région avant de se lancer dans des aventures plus corsées.. »
Le départ est simple. Après Tuarelli, il faut tourner à droite après le pont qui franchit le ruisseau de Perticatu et emprunter la piste forestière. Cette piste est praticable pour les voitures de tourisme et il est possible de remonter jusqu’à l’embranchement qui permet de rejoindre la maison forestière de Piriu. Là, on monte tout droit.
Un petit mot sur Piriu. L’ancienne maison forestière. Elle est maintenant dédiée à la recherche ornithologique. Les chercheurs étudient les populations de mésanges bleues méditerranéennes. Au départ du chemin, les nichoirs sont fréquents. Il faudra que je pense à faire un article sur cette affaire, l’adaptation des mésanges qui ne se reproduisent que lorsqu’il y a assez de chenilles, et de façon plus large sur les animaux du Filosorma.
En montant, il est impossible de se tromper. Le chemin est tracé. Les éboulements ont emporté la piste mais rien d’insurmontable pour un marcheur.
Une seule difficulté, juste avant le col après être passé par Erbaghju (bien envahi par le maquis soit dit en passant). La piste est effondrée et il faut contourner par le haut.
A l’arrivée, très belle vue sur Piana et Capu Rossu. Endroit idéal pour le pique-nique et le retour par le même chemin.
Merci à a bellula sgualtra, mon épouse, dont le blog est ici.
PS.. le blog que vous parcourez, fait partie d’un site dédié à l’apprentissage de la langue corse. Si vous voulez le découvrir, cliquez sur l’image ci-dessous…